8 gambettes à bicyclette

21/11 Thames-> Te Aroha

 

Après un petit déjeuner déjà nous remballons tout et direction le supermarket de Thames pour quelques courses. Aujourd’hui, nous suivons l’ancienne ligne de chemin de fer vers Te Aroha. Elle a été recouverte par des graviers. On suivra donc ce chemin toute la journée. C’est plutôt plat et très sécurisé car seuls les cyclistes et les marcheurs peuvent l’emprunter. Autour de nous, des champs avec des vaches et à l’horizon les montagnes. Le trajet est très agréable et la vue est une fois de plus super. A deux reprises nous croisons des vaches sur le chemin. Je ne sais pas qui avait le plus peur lorsqu’on s’est croisé à quelques centimètres, Céline ou les vaches…? Mais ce qui est impressionnant c’est qu’à une certaine heure, les vaches changent de pré à la queue leu leu sans se dépasser et sans homme ou chien pour guider le troupeau. Nous nous arrêtons manger notre petit pique-nique puis reprenons la route tranquillement. Sur ce chemin, il y a assez régulièrement des petites « portes » à passer à chaque fois nous serrons les fesses car nous passons vraiment très juste. Il nous arrive même de rester bloqué et de devoir descendre du vélo pour remettre la remorque dans le bon axe. Mais il fallait bien ça sinon, ça aurait été trop facile. En fin d’après-midi, nous croisons un cycliste que nous indique où est le camping et nous indique sur la carte un autre endroit où nous pourrions sans doute mettre notre tente gratuitement. Nous arrivons à Te aroha par un petit lotissement. Là, on repère un père et ses deux enfants, son fils d’une quinzaine d’années et sa fille Esmée, de 4ans. Céline lui demande où nous pourrions camper et de fil en aiguille, le gars (Mat) nous dit « Sinon je vous aurais bien proposé de venir chez moi, dans mon jardin ». Ca mon gars, il faut pas nous le dire deux fois. On lui redemande s’il est sûr, si ça ne dérange pas et quelques minutes plus tard, nous voilà dans son jardin à planter la tente. Les filles sont toutes contentes car elles ont une copine avec qui jouer (en plus, elle a plein de jouets, trop cool). On rencontre ensuite sa femme Eliza. C’est une super famille, ils sont originaire d’Auckland et viennent d’arriver il y a 3 mois. Lui, son job, c’est de dégager les arbres qui sont tombés dans la rivière. Il nous offre une bière et un verre de vin pour Céline. Il nous confie que sa femme (partie au sport), lui a demandé de bien s’occuper de nous et on ne peut pas se plaindre. Les filles ont même l’occasion de prendre un bain. Nous passons une très chouette soirée, au menu « wok de légumes et pattes chinoises », nous utilisons pour la première fois notre réchaud essence en N-Z (Merci Jérémy Martin, grâce à qui cela est possible aujourd’hui ;)). Le ciel est beau et coloré.

 

 

22/11  Te Aroha-> Oikere

Après avoir passé une très bonne nuit. Nous prenons donc notre petit déjeuner dans le jardin de Mat et Eliza. Nous sommes efficaces et nous sommes près à prendre la route rapidement. Et là, alors que nous sommes prêts, et que le vélo est chargé… on se rend compte que la roue avant du vélo est complètement plate. ça y est, il est là notre premier problème technique. Je démonte le pneu, celui-ci me résiste ce qui ne me met pas de très bonne humeur, heureusement Céline est là pour m’apaiser . On le passe dans une bassine d’eau, mais on ne voit aucune fuite. On le remonte et là, c’est la pompe qui me pompe ;) Un coup elle ne gonfle rien, puis enfin j’arrive à bien gonfler la roue et là quand je retire la pompe tout s’enlève et je ne comprends pas pourquoi. Autant vous dire que j’ai quelque peu juré . (C’est clair!!! ;)  Au bout d’un moment quand même, on s’en sort. On arrive dans le centre, Céline et les filles font quelques courses, et déjà le pneu s’est ramolli. On regonfle encore cette roue puis on poursuit notre route. Mais au bout d’un moment, il faut se rendre à l’évidence , il doit y avoir un trou que nous n’avons pas vu. On s’arrête sur le bord de la route et on décide d’utiliser nos chambre à air de secours . Et là, c’est la m****, l’embout de la chambre à air ne rentre pas dans la jante . Whyyyyyyyyyyyy ????? On reprend donc l’ancienne chambre à air , on trouve finalement le trou et on le répare. Je gonfle le pneu à fond croyant être tranquille. Mais quelques centaines de mètres plus loin, le pneu semble s’être de nouveau dégonflé. On s’arrête devant une ferme, on leur demande un peu d’eau pour remplir notre bassine pour bien repérer le trou. On le rebouche et on repart avec une seule crainte : devoir s’arrêter de nouveau pour cette roue. Heureusement, nous n’avons plus eu de galères. Mais avec ça, on a perdu pas mal de temps. Il fait beau, la route est correcte , on redécouvre ce que sont les côtes et les descentes . Et là, nous battons notre précédent record de vitesse (réalisé en Bretagne cet été), nous atteignons les 64,85 km/h. C’est génial, la côte qui suit, on n’a même pas eu besoin de pédaler et on est arrivé en haut tout seul en mode tire fesse. Le pied!

Mat nous avait recommandé un camping avec des hot springs (bains d’eau chaude naturelle) près de Tirau à Oikere. Avec ces problèmes de pneu, nous arrivons vers 19h au camping. C’est un terrain avec cuisine et sanitaires mais en très mauvais état. On monte vite la tente et on va au resto de l’hôtel d’à côté. Steak et calmar frites au menu. On l’ a bien mérité après le stress et les 60 km de la journée!! Après vite on enfile notre maillot et on file dans les hots springs. C’est magnifique même s’il fait déjà nuit (21h) et qu’on ne voit pas tout. L ‘eau est limite trop chaude. Après un petit bain rapide on va gonfler les matelas et vite au lit. On sait que le lendemain la journée va être dure. En effet, direction Rotorua et sa route qui monte à 600m d’altitude.(En vélo chargé comme on est, pas facile!!)

23/11 Oikere -> Hamurana(Près de Rotorua)

 

Bon petit déjà car journée difficile en perspective. Pour aller à Rotorua, deux options s’offrent à nous: soit la « high way 5 » route à 100km/h plus directe mais dangereuse soir une parallèle, la « Leslie Road » qui est un chemin un peu plus long mais plus safe. On opte donc pour la sécurité et on commence notre route. On roule un temps sur une high way où il n’ y a pas de piste cyclable mais une fine bande d’arrêt d’urgence, les voiture vont vite mais ne passent pas trop près. C’est quand même assez effrayant quand un poids lourd passe juste à côté de nous….  On retrouve la Leslie road qui nous fait bien monter puis descendre et ainsi de suite… On descend une super côte, que l’on filme, et on se dit: » heureusement que l’on ne doit pas la monter celle-là! »!!!:D On roule, il fait très chaud, les paysages sont plus déserts, ici on coupe les arbres et on replante des petits sapins. On ne croise quasi que des poids lourds transportant des troncs d’arbres. On roule, on s’arrête pour grignoter une collation, on roule. Et là « Friedjem » c’est ce qu’on a cru comprendre de son prénom :p nous fait signe et nous crie quelque chose de son poids lourd. On s’arrête, on va le voir et il nous dit qu’il ne faut pas continuer, la route est barrée, on ne sait pas passer, il faut faire demi tour et prendre notre autres option!!!! WWWHHHAAATTT!!?  Et là on est Blazé !!! Il nous donne 2 bouteilles d’au  et nous dit qu’on peut aller  chez sa nièce Natacha à quelques kilomètres de là. On pense à tous ces kilomètres (+-12km, ok c’est pas énorme 12 mais en monté, avec la chaleur et notre chargement, c’est beaucoup!! Surtout le fait de devoir retourner sur c’est pas…), toutes ces côtes et en particulier la fameuse dont on se réjouissait de ne pas devoir la gravir…. Et bien si on est forcé de faire demi-tour. On s’arrête un peu plus loin car il y a là des blue springs à voir. Il y a pas mal de voitures de touriste, on se dit d’essayer de voir pour qu’ils nous remontent, mais ce ne sont que de petites voitures…. On s’arrête pour pique niquer, on marche 20 minutes jusqu’au blue springs (avec les filles sur le dos, tu parles d’une pause :p) l’endroit est très beau, les couleurs sont magnifiques! Au moins, on aura vu un bel endroit ;) :) 

Des forces reprises :p… on remonte en selle et on attaque la montée, ,-non les montées! Ca va, il y a quelques descentes aussi. On pousse pas mal. Mais on y arrive! On retrouve la high way, on pédale les kilomètres en sens inverse pour nous retrouver quasi à notre point de départ, l’hésitation entre les deux chemins. Bon ben du coup, ça sera l’option autoroute. Sauf qu’il est 16h, qu’il fait toujours aussi chaud, qu’il nous reste au moins 30km sur le bord d’une autoroute et que c’est dangereux. Soit on retourne au camping de la veille soit on fait du stop pour aller vers Rotorua… on s’arrête et Cé tend son pouce dès le premier 4x4 avec remorque. Il s’arrête, une dame en sort, Cé commence à lui expliquer notre cas et là elle dit:  « Vous parlez français ?! ». Incroyable, elle parle français, elle me dit que sa famille est originaire de Morlaix en Bretagne (là où est né Quentin). Le monde est petit. Elle est avec son mari et ses deux enfants. Mais elle nous dit qu’il n y a pas de problème, ils vont jusqu’au café un peu plus haut sur la route pour déposer les enfants et reviennent nous chercher. Aaron revient donc quelques instants plus tard, on charge vélo, croozer et sacoches dans la remorque et nous dans la voiture, les filles dans des sièges auto. Nous voilà donc les 2 familles réunies sur le parking du café. On discute, ils nous demandent où nous voulons aller. Pour finir, il nous propose d’aller avec toutes nos affaires chez eux (enfin, dans leur maison de vacances), pour qu’ils déposent leurs affaires et la remorque. Ca tombe bien, c’est autour du lac Rotorua, là où on voulait aller! ;) Puis Madeleine reviendra nous chercher, et si ça nous va on peut dormir chez eux. Heu… difficile de refuser. On laisse donc toutes nos affaires à de parfaits inconnus (vers 16h15) et on reste tous les 4 dans ce café. Vers 17h 45, on voit Madeleine revenir . Quelle joie :) Céline est à l’avant avec Madeleine, Maïa et Soléa sont à l’arrière bien installées dans des sièges auto et Quent est dans le coffre;) Après une bonne demie heure de route, on arrive à leur maison de famille. C’est une petite maison 2 chambres sur un grand terrain qui donne directement sur le Lac Rotorua. L’endroit est très chouette. On prépare tous ensemble à manger avec nos légumes et leur lasagne, c’est tout simplement parfait. Les filles jouent avec les jouets des garçons et nous les adultes, on discute autour d’une tasse de thé, c’est vraiment un très chouette moment. Ils sont tous les deux avocats à Auckland, mais viennent d’arrêter leur travail et sont donc en « vacances »pendant 5 mois, et reprendront leur activité professionnelle en Australie pour commencer une nouvelle vie. Leurs enfants s’appellent Charlie (5ans) et Alex (3ans). Aaron (40ans) est un kiwi 100% et Madeleine (35ans)  est moitié Kiwi moitié Française.

Nous ne planterons finalement pas notre tente dans leur jardin, ils nous proposent de passer la nuit dans leur salon sur de vrais matelas. C’est avec le sourire et au chaud que nous terminerons cette journée riche en rebondissement.

 

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24/11 Hamurana(Près de Rotorua)

 

La nuit a été très bonne. La vue sur le lac est magnifique, le terrain est grand et donne sur une petite plage directement sur le lac. Nous petit déjeunons, puis Quent part faire quelques course avec Aaron. Après cette petite escapade, Aaron nous prête sa voiture (il nous l’avait proposée la veille) pour allez au « Hells gate », qui sont à environ 20minutes en voiture. En chemin nous voyons plein de cygnes noirs sur le lac, c’est superbe!!Il s’agit d’un grand site Thermal, avec des « pool » dont l’eau atteint les 144°C. Ca ne sent pas très bon (soufre : odeur d’oeufs pourris), mais l’endroit est impressionnant, sachant que ces sources sont naturelles et à seulement quelques centimètres de nous. Après cette balade nous décidons d’aller à des chutes d’eau non loin de là qu’Aaron nous a conseillées la veille. On mange un bout avant de commencer notre balade dans la forêt. Le courant de l’eau est très puissant et on y voit des groupes qui y fond du rafting. Ca à l’air top, mais avec des enfants, ce n’est évidement pas envisageable. Nous rentrons ensuite « à la maison », au passage on passe prendre de quoi faire des crêpes à nos hôtes pour les remercier de leur accueil. D’autant plus qu’ils nous ont proposer de passer une 2ème nuit chez eux:) On ne voulait pas abuser, mais on s’entend tellement bien et ils insistent, il est donc difficile de refuser. Quand on rentre et qu’on leur dit qu’on va leur faire des crêpes , ils sont super contents surtout leurs deux garçons.

Madeleine doit aller faire des courses, pendant ce temps Céline prépare les crêpes avec les filles, et Quent part avec les 2 garçons dans la remorque et Aaron sur le tandem pour aller jusqu’à une plaine de jeux. A notre retour, Aaron sort le bateau, on va avec les enfants sur les bords du Lac, poussé par Charlie qui s’amuse à faire le moteur. On passe une fois de plus un très bon moment.

Puis Madeleine rentre des courses et nous mangeons ensemble. Ce fut une très chouette soirée. On ne connait ces personnes que depuis 2 jours pourtant nous avons l’impression de passer la soirée avec des amis de longue date. C’est incroyable!!!! :) MERCI!!! 

Cette nuit, nous ne dormons pas dans le salon mais dans la chambre des enfants, car ils se lèvent tôt, ainsi nous pourrons plus dormir et les garçons pourront jouer sans craindre de nous réveiller. C’est incroyable les rencontres que l’on peut faire :)

 

 

 

25/11 Hamurana——-> Rotorua.

 

7h45: tout le monde debout pour dire au revoir à Madeleine qui part toute la journée en formation massage. 

On prend le petit déjeuner, on charge le vélo, on dit au revoir à Aaron, Charlie et Alex et nous voilà de nouveau sur la route. L’objectif du jour n’est pas très loin, il s’agit du camping du centre de Rotorua (Top 10 Holiday). Il n’est pas trop cher mais il est vraiment génial. Comme nous arrivons à Rotorua relativement tôt, nous nous arrêtons au Mc Do, pour que les filles jouent dans  l’espace jeux et que nous puissions avoir internet pour donner des nouvelles à nos familles.

Après 2h de pose, nous voilà donc au camping. Là, tout est vraiment super propre et il y a tout : 2 cuisines avec bbq, une plaine de jeux, 2 trampolines, une piscine, 2 piscines d’eau naturellement chaude, un énorme « matelas gonflable rebondissent » :D et même un espace pour réparer son vélo. Les filles vont à la plaine pendant que nous installons notre campement (certainement pour 2 nuits). 

Ensuite, nous sortons du camping, nous faisons à peine 20m, que Quent répète directement qu’il y a un entrainement de Touch Rugby :D On se renseigne et une des femme sur le côté, explique qu’après l’entrainement des jeunes, des parents viennent pour faire un petit match contre eux. Demi tour toute!! Les filles vont à la piscine pendant que papa se met en tenue de touch pour aller jouer avec l’équipe des parents. Ils sont jeunes mais on voit directement qu’ils savent jouer au touch et même les parents, ils ne payent pas de mine et ne jouent pas en club pourtant, tout leurs mouvements sont rapides et super propres. Quand on voit ça, on se dit qu’il y a encore pas mal de boulot en Belgique ;). Pendant ce temps là on discute avec une famille néozélandais/française dans la hot pool du camping.

Le match à peine terminé, Céline arrive avec les filles. On part donc se promener en ville. Il y a pas mal de commerces, de restaurants, de bars et d’hôtels, nous sommes samedi 16h et la ville semble morte. La plupart des magasins sont fermés et il n’y a pas grand monde dans les rues. 

Nous nous arrêtons dans une agence de touristes pour backpacker, pour demander des informations sur les différents sites de « Village Maori ». Le gars de l’agence semble stressé et nous repartons avec une réservation pour le lendemain pour « Tamaki Maori Village ». Nous continuons ensuite notre balade sur le bord du Lac Rotorua, nous passons devant l’énorme Musée de Rotorua avec ses grands jardins très bien entretenus ainsi que le long du lac où il y a à nouveau des sources chaudes. Nous finissons notre petit tour par le « Pak’n Save » (supermarché), pour acheter de quoi nous faire de bons repas.

On rentre au camping, et on utilise pour la première fois les plaques de bbq pour cuire nos légumes et notre viande. Maïa joue avec un petit français de  5 ans, Axel, avec qui elle s’entend bien. Le repas terminé et le ventre bien rempli, nous allons dans la salle TV, les filles visionnent un petit dessin animé pendant que nous rechargeons le GSM et que nous allons rapidement sur internet . Puis, tout le monde au dodo, même si Maïa serait bien restée là encore quelques heures;)

 

26/11 : Rotorua

 

Aujourd’hui, nous prenons le vélo sans les sacoches restées à la tente pour visiter plus largement la ville, ha c’est plus léger ;) Nous nous arrêtons à un magasin de vélo puis à un second pour trouver notre bonheur : 2 chambres à air pour le vélo. Voilà, Céline rassurée. Nous nous baladons jusqu’au centre de géothermie Te Pui, que nous ne visiterons pas, car trop semblable à ce que nous avons déjà vu. Après cette petit balade d’une dizaine de kilomètres, nous rentrons au camping, manger et profiter des infrastructures. On va évidemment dans la hot pool et le copain de Maïa vient aussi, ils s’amusent comme des petits fous.

A 16h, un énorme bus rouge vient nous chercher pour le « Tamaki Maori Village » , nous et 2 jeunes Australiens, pour nous déposer quelques minutes plus tard à l’accueil du site dans le centre ville. Là , on descend, on rejoint d’autres touristes puis on retourne dans le même bus (plein cette fois ci) pour aller au village à 1/2h du centre. Dans le bus, une guide avec un vrai tatouage moko (tatouage traditionnel maori sur le visage), nous explique l’histoire de ce village reconstitué et nous apprend quelques mots en maori que l’on répète tous en choeur :D Elle explique ensuite que nous devons élire un chef. S’il n’y a pas de volontaire, ce qui est le cas, pour le choisir , il faut suivre 3 critères : «  1)le chef doit être un homme : check, 2) il doit être grand : check et enfin il doit jouer au rugby : check… ». Directement Céline fait signe vers moi en disant : « Lui, lui, il joue au rugby… ». Autant dire que là, je me suis enfoncé dans mon fauteuil et j’ai dit « Yes, but, I don’t speak English… :s ». Finalement la guide s’est retournée et a désigné au hasard le type qui était derrière elle, Alexandro de Mexico.

Nous sommes ensuite arrivés au site, les 3 groupes avec nos 3 chefs. Une tribu Maori est alors arrivée sur un petit radeau. Ils on fait une sorte de Haka, les chefs devaient se présenter et les saluer, prendre une feuille de fougère.… Tout cela était fait dans un calme incroyable, car on nous avait bien répété qu’il ne fallait surtout pas rire, sourire ou imiter les Maori durant cette introduction. Après, chaque groupe s’est séparé et nous avons été à différentes cahutes expliquant le Haka (nous avons donc appris et fait le Haka), un autre site nous expliquait l’importance des tatouages, les jeux traditionnels, les modes de déplacement… Puis, nous avons de nouveau été tous regroupés , là nous avons découvert le mode de cuisson de l’époque, comment ils utilisaient les sources d’eau chaude pour cuire viandes et légumes. Nous avons ensuite assisté à un petit spectacle et enfin , nous avons eu droit à un énorme buffet à volonté, avec légumes, patates douces, moules, différentes viandes, pain délicieux.… Autant dire qu’on s’est fait plaisir ;)

Puis, nous avons repris le bus pour rentrer et nous avions, je pense, le meilleur chauffeur , il commencé à chanter, faire des blagues, faire «  fois le tour du rond point, c’était ambiance colonie de vacances. Une fois au camping, tous au dodo, car demain nous reprenons le vélo.

 

 

27/11: Rotorua——> Waiotapu.

 

Départ du camping vers 10h, il y a une piste cyclable tout le long de la route que l’on veut faire aujourd’hui. La route est plutôt agréable. Mais à un moment on se demande si nous sommes toujours sur le bon chemin car d’un coup le chemin est très cabossé, on craint pour le vélo, mais finalement , on retrouve une route mieux entretenue. Sur le chemin, nous faisons 2 petits détours. Le premier est pour aller à « Kerosen creek », que l’on nous a conseillé à plusieurs reprises. Pour y accéder la route est pleine de gravas . On arrive ensuite à un parking, de là , on entre dans une petite forêt, où coule une rivière. On suit un petit chemin à pied et on tombe sur la fameuse « Kerosen creek ». L’endroit est totalement naturel, il y a une sorte de petit bassin naturel avec une petite cascade, on peu s’y baigner et l’eau est naturellement chaude, genre 40°c!!!!! Incroyable!! Le cadre est superbe. On s’y baigne, c’est chaud, c’est beau, ça valait vraiment le détour. Là, on croise pas mal de français. Après une bonne baignade, on retourne à notre vélo et là plusieurs personnes sont intriguées par notre vélo et prennent des photos. Nous repartons, non loin de là, on fait un deuxième petit détour vers « Wai-O-Tapu thermal park ». Avant notre détour, on regarde dans le guide, jusqu’à quelle heure le site est ouvert. On voit que les dernières entrées se font à 16h45, il est 16h15 et le site est à 3km, évidement c’est jouable, mais est ce que la route monte où descend??… On décide donc de ne pas tarder. Heureusement pour nous ce n’est que de la descente. On y est donc en quelques minutes. On attache le vélo et là, une voiture se gare près de nous et les gens nous font signe. Il s’agit d’un coupe de personnes âgées qui nous avaient pris en photo à Kerosen creek et avec qui nous avions discuté. Ils descendent de leur voiture et commence à nous parler. Ils nous demandent si nous comptons aller à Taupo . C’est normalement la destination du lendemain. Ils nous donnent leur carte de visite et nous expliquent qu’ils ont un « Bed and Breakfast » et qu’ils nous y invitent et que bien naturellement , ce sera gratuit pour nous:):):) On les remercie et on leur dit donc à demain. Là, c’est l’explosion de joie, on est trop content, avoir un logement!! Lorsqu’on cherche c’est fabuleux, mais là, ce sont les gens qui sont venus nous chercher pour nous offrir le logement, c’est trop coooooool!

Là dessus, on va faire notre visite (1h15 de ballade), le parc est super grand avec beaucoup de végétation et des bassins d’eau chaude. L’endroit est vraiment magnifique, il y a un des bassins , où l’on voit du bleu turquoise , du vert, du jaune, du orange… C’est vraiment de toute beauté. Encore un détour qui en valait vraiment la peine, surtout qu’il nous a permis d’avoir une nuit offerte à Taupo. En sortant du parc, on voit une feuille scotchée à la porte vitrée avec écrit « Quentin Jehanne » dessus, on va donc à l’accueil , et là, la dame nous demande s’il s’agit de notre nom et elle nous montre notre carte VISA. Céline l’avait oubliée après avoir payé l’entrée. Ouf, ici, les gens sont honnêtes.

On part du parc vers 18h, on retrouve notre route. Le temps commence à être menaçant. Le long de la route il y a une sorte motel avec terrain de camping. On hésite, soit on continue notre chemin mais ça monte et on doit encore faire 6-7km, soit on s’arrête là. Vu le temps on demande, le prix, ce n’est que 20$, on décide de monter la tente. Quent s’occupe de faire à manger pendant que les filles préparent « les lits », et là il commence à pleuvoir, de plus en plus fort. Il y a de l’orage et il est impossible de rester sous la pluie. Quent fait donc des aller-retour entre le réchaud et un petit abris . Voilà, le repas est prêt , Quent est trempé , les filles sont toujours sous la tente, car il pleut vraiment trop. Malgré la pluie Céline décide de sortir. Quent court pour attraper Maïa et nous voilà tous les 4 à l’abris à manger en espérant que la pluie s’arrête. Finalement après environ 2h de grosse pluie, celle-ci s’arrête, on en profite donc pour aller se coucher. Des campeurs prennent le vélo en photo et on discute avec deux français qui viennent en NZ pour 6 mois avec le visa travail vacances. Il n’y a pas un jour où l’on ne discute pas avec des gens sur la route et où nous (notre vélo surtout:p ) ne sommes pas pris en photo.

 

 

28/11: Waiotapu——> Taupo

 

Il ne pleut pas ce matin. Il est 9h et nous sommes déjà sur notre vélo. Aujourd’hui, c’est les 2 ans de Soléa, laremorqueest donc ornée de ballons pour l’occasion. Nous avons un peu plus d’une cinquantaine de km, que nous voulons faire rapidement pour arriver le plus tôt possible de sorte que Soléa ne passe pas toute sa journée dans la remorque et qu’on puisse passer du temps tous les quatre à jouer. Nous avançons vraiment bien, la route est bonne et il fait beau. En arrivant à Taupo, nous achetons des pâtisseries pour mettre les bougies d’anniversaire de Soléa. Nous nous arrêtons à une plaine de jeux à Taupo, non loin de B&B, il est 14h. Les filles jouent , elles se défoulent, puis Soléa souffle ses 2 bougies et nous lui offrons son petit cadeau (voyage à vélo oblige), un collier d’ambre. Après s’être amusés et s’être rassasiés, nous reprenons la route vers le B&B de Yvonne et Garry. Ca grimpe un max, ils habitent au plus haut de la ville à Accasia Bay. Nous arrivons , mais il n’y a n’y à personne. 5 minutes plus tard, Yvonne arrive en voiture avec 2 de ses arrières petits enfants, deux frères Noah (5ans) et Wayet (4ans). La maison est magnifique et super grande, de plein pied, avec un beau petit jardin tout autour. A l’intérieur, un grand garage, 2 salons, 3 chambres, 2 salles de bain et une cuisine. Il y a plein de petits objets de décoration un peu partout. On n’est pas trop rassuré d’être là avec des enfants, de peur qu’elles ne cassent quelque chose mais ça va ;) Les filles jouent et regardent la télévision avec les deux garçons. Garry rentre à son tour, puis un couple qui a réservé le B&B, arrive. C’est un australien et sa compagne une chinoise. Ils sont sympa et sont eux aussi impressionnés par notre vélo. Yvonne a préparé à manger pour les enfants et elle apporte même une petite part de gâteau avec 2 bougies pour Soléa. :) :) C’est vraiment adorable, comme une grand-mère ;) Après avoir pris un bain les filles dorment. En fin d’après-midi, il y a eut une très grosse pluie, nous ne sommes pas sortis de la maison et ils nous ont proposé de rester une nuit de plus, ce que nous n’avons pas refusé.  Yvonne commande un « fish and chips » pour nous quatre, mais lorsqu’on nous livre les austrjaliens passent et Yvonne leur propose de se joindre à nous. Ce fish and chips est tout simplement délicieux!!! On ne comprend pas toujours tout car, ils parlent très vite mais on se sent à l’aise et on passe une excellent nuit dans un vrai lit super confortable!! 

 

 

29/11

Nous nous levons vers 8h, et là Yvonne nous sert un petit déjeuner royal. Muesli, salade de fruits, yaourt, toast, bacon, oeufs pochés … Après avoir bien mangé Quent est chargé de descendre « quelques » décorations de Noël du grenier. Très vite Céline vient en renfort . On descend de ce grenier entre 20 et 30 caisses de toutes les tailles contenant des sapins, des crèches, des pères Noël qui dansent et font de la musique… Yvonne nous explique qu’il lui faut 2 semaines pour installer toutes ses décorations :D !!! Les filles adorent les pères Noël. C’est à ce moment là qu’on se rend compte que nous ne sommes pas en Juillet mais bien à la période de Noël.Les filles s’amusent à passer devant les Pères Noël qui se mettent alors à chanter.

Ensuite, Garry et Yvonne nous invitent avec insistance à venir avec eux (en voiture) et ils nous emmènent voir les différents sites du coin. Les filles dans une voiture, les garçons dans l’autre. Nous commençons par les « Huka Falls ». L’eau est magnifique, d’un bleu turquoise, il y a un énorme courant, on ne peut pas s’y baigner. Garry nous explique qu’il y a 2 semaines , 2 kayakistes on été dedans et qu’ils ont du être repêché par un hélicoptère. C’est assez impressionnant. Ensuite, nous allons dans une fabrique de miel. C’est un magasin, avec un coin explicatif et ludique . Maïa se déguise en apicultrice, c’est bien sympa. Enfin, ils nous conduisent à un barrage . Les vannes du barrage n’ouvrent que toutes les heures pendant 20 minutes. Le spectacle est impressionnant. Derrière la barrage, on voit des rochers , il n’y a quasiment pas d’eau. Une énorme sonnerie retentit avant qu’ils ouvrent les vannes et là des milliers de litres d’eau passent par ce « chemin » désert. Une dame (guide) nous dit qu’il y a 80 000L/s qui s’écoule. Ce qui est drôle, c’est de voir à quelle vitesse l’eau monte derrière le barrage . C’est sympa. Il est midi, nous rentons, Quent fait un détour avec Garry pour voir des gens sauter à l’élastique, ça donne froid dans le dos, pendant que les filles passent à la boulangerie acheter de quoi manger ce midi. Nous mangeons donc des tartines avec Garry et Yvonne chez eux. Un moment d’échange très convivial, on a l’impression d’être avec nos grand-parents.

Nous partons ensuite nous balader en famille et à vélo sur le bord du Lac Taupo. Nous nous arrêtons sur une plage de sable noir le long du lac Taupo, les filles se baignent pendant que nous nous reposons un peu. Bon petit moment de détente en famille.

Nous passons ensuite faire quelques courses pour le diner du soir. Nous étions chargés par Yvonne d’acheter les légumes verts et nous achetons aussi de quoi leur préparer un bon apéro.

Nous rentrons et nous nous mettons à préparer le repas avec Yvonne. Leurs hôtes B&B sont arrivés, un couple d’Atlanta en voyage de noces à qui nous montrons également notre vélo.

Nous mangeons avec Yvonne et Garry et nous passons une fois de plus une très bonne soirée avec des amis.

 

 

30/11 Taupo——> Turangi

 

Aujourd’hui nous quittons Taupo le coeur triste de quitté ces personnes adorables. Notre objectif : Turangi à une cinquantaine de kilomètres d’où nous sommes. Nous prenons la route à 9h30. Il fait beau, nous longeons le lac, la vue est vraiment pas mal. Nous avançons à un bon rythme et nous ne voulons pas traîner car Garry à regarder dans le journal et c’est avis de tempête vers 15h. Nous montons une belle montée sans trop pousser le vélo. En haut , nous rencontrons un couple d’Allemand qui voyage en vélo aussi (6 mois en N-Z, 2 mois en Australie et 2 mois au Canada). Après avoir pas mal monté, nous avons droit à une énorme descente. Sur laquelle nous restons super longtemps au dessus de 50km/h, nous établissons d’ailleurs notre nouveau record de vitesse : 67,93km/h ;) :D Une sensation de vitesse incroyable, un vrai pic d’adrénaline.

Nous nous retrouvons de nouveau sur le bord du lac, mais la route monte, en zigzag et avec falaise sur le côté et pas d’espace sur le côté pour ne pas empiéter sur la route. La route est de plus en plus dangereuse, mais c’est la seule qui existe. Nous décidons de nous arrêter car, cette route nous demande beaucoup d’efforts aussi bien physique que mental car nous devons être très concentrés. Nous ne savons plus trop quoi faire, car là on se met vraiment en danger. Alors que Quent et les filles sont sur un espace d’arrêt d’urgence, Céline commence timidement à faire signes aux voitures pour demander de l’aide. En moins de 5 minutes un pick-up s’arrête. C’est un homme d’une soixantaine d’année qui s’arrête et qui veut bien nous aider. On embarque le vélo, les sacoches et la remorque dans le coffre et nous montons dans sa voiture. On discute avec lui, il s’avère qu’il va à Turangi. Il se propose donc de nous déposer directement là-bas. Nous avons donc parcouru 33km en vélo et une quinzaine en voiture . Nous arrivons donc à Turangi pour la pose du midi. Là, on ne sait pas trop quoi faire: continuer ou s’arrêter dans cette ville pour passer la nuit comme imaginé le matin même. Le temps devient de plus en plus menaçant, on entend le tonnerre qui gronde. On décide donc d’aller au camping pour passer la nuit dans cette ville. Le gérant du camping nous propose de nous faire un prix pour dormir en dur, pour 10$ de plus qu’un emplacement en tente. On choisi cette option vu le temps. Finalement, il n’ aura pas beaucoup de plu mais, nous avons préféré jouer la carte de la sécurité. En plus Maïa est content elle dormira dans un lit superposé. Petit soucis, après à peine 10 minutes, Quent a perdu la clé et bien sûr toutes nos affaires sont à l’intérieur … bouleyy! Après 1/2h de recherche, il retombe dessus. Ouf! On se balade , on fait quelques courses, Maïa joue à la plaine de jeu, Soléa dort et on va dans un commerce qui propose la wifi pour donner quelques nouvelles. 

Il n’y a vraiment pas grand chose à faire ici. On se fait un super spaghetti bolognaise dans la cuisine du camping. Miam. En se couchant pas moyen de mettre la main sur Coquin, le doudou de Maïa….

 

 

 

1/12 Turangi——> Tongariro National Parc.

 

Aujourd’hui, la route est une route difficile  au niveau du dénivelé , on espère arriver à Tongariro National Parc avant la nuit. Mais avant ça, c’est la panique nous avons perdu « Coquin » ( le doudou de Maïa). On le cherche partout dans le camping, on défait toutes nos sacoches, on le cherche pendant plus 1/2 heure. Décidément on en perd des choses dans ce camping. Finalement, Quent prend le vélo pour refaire la balade en ville de la veille. Heureusement, à 2 rues du camping, il aperçoit «Coquin » qui attend bien sagement sur le bord d’une boite aux lettres. OUF!!!!

Nous pouvons donc prendre la route, il est 9h20, c’est parfait.

Les routes que nous prenons aujourd’hui sont de grosses routes où les voitures peuvent rouler à 100 km/h. Mais, aujourd’hui, ça va nous ne nous sentons pas en insécurité, il n’y a pas beaucoup de circulation, il y a une bonne visibilité et un espace suffisant pour rouler en vélo. Le seul moment d’insécurité, à eu lieu ce midi. Il y avait un camping, nous nous sommes arrêté pour pic-niquer et là un mec arrive : « C’est une propriété privée ici! ». Ok, on bouge on va sur le parking juste à côté devant un café abandonné, et là on entend une femme gueuler «  Dégagez, c’est une propriété privée, vous n’avez rien à faire là! » . Elle sort ensuite du camping avec son appareil photo pour nous photographier en nous gueulant dessus. Céline évidement lui renvoie quelques mots#@**, mais nous partons, car nous voulons manger tranquillement. Nous sommes tout de même choqués. Ils travaillent dans un camping et c’est comme ça qu’ils traitent les gens, faut pas s’étonner s’il n’y a personne dans leur camping. Nous mangeons et reprenons la route assez vite. Aujourd’hui, les 20 premiers kilomètres, c’est une route comme on a déjà eu, ça monte , ça descend, pas trop de problèmes, mais la suite s’annonce plus dure. En effet, ça grimpe de plus en plus, mais nous sommes assez fiers car nous ne poussons pas énormément. C’est là qu’on se rend compte que notre corps s’est habitué. Il y a 3 semaines nous n’aurions pas réussi à faire cette route. Soléa, depuis quelques jours ( Est-ce les 2 ans?…) fait des crises dans ou hors de la remorque. Elle ne veut pas s’attacher, tire les cheveux de Maïa, tape, crie parce que sa chaussure n’est pas mise correctement, dit non à tout bout de champs, à nous, aux gens. On peut le dire, c’est fatigant, on doit se fâcher. Mais heureusement, les paysages sont magnifiques, forêts, lacs et surtout montagne à perte de vue. Beaucoup de végétation et peu de terres exploitées, la nature à l’état pure. C’est beau. On voit le Mont Ruapehu qui est enneigé.C’est ici qu’ont été tournées certaines scènes du Seigneur des anneaux dans le Mordor. (Dédicace à Cox ;) )Nous montons des kilomètres à 6km/h en sentant nos jambes et tout notre cops en feu!! Jusqu’à arriver à l’endroit le plus haut de la journée 915m d’altitude. Nous sommes heureux d’avoir réussi cette épreuve!! Nous arrivons ensuite aux alentours de 16h à Tongariro National Parc. Il s’agit d’une toute petite ville de 170 habitants. Mais l’endroit est très sympa, nous trouvons un « camping » super sympa et pas cher, où nous nous installons. Le ciel était très menaçant, nous avons eu un peu de pluie, mais finalement ça s’est dégagé. Nous profitons du jaccuzi , des douches et de la super cuisine. Il y a pas mal de Fançais avec qui nous discutons. Ici, nous sommes la seule tente et comme dit Maïa, nous sommes aussi les seuls en vélo.lol. Les gens viennent ici, car il y a une super randonnée de 17km à faire dans la montagne, mais niveau sport, on a assez donné. Nous nous couchons fiers d’avoir bien réussi cette journée et content de voyager à vélo. C’est parfois difficile, mais c’est aussi très gratifiant d’aller chercher dans ses réserves en équipe. Et on trouve que Céline et Quent forment vraiment une super équipe :) avec Maïa et Soléa bien sûr!! ;)

 

2/12 Tongariro National Parc——-> Quelques part près de la Mangawhero Rivers, au début de la Macintoch Street pour être précis.

 

Hello! Hier soir en même temps que le dîner, nous avions fait des crêpes. Nous dégustons celles-ci une fois levés. Il est 9h50 et nous voilà partis pour aller où? On ne sait pas. La ville que nous visons est Whanganui, mais cette ville est sur la côte Est et il nous faudra au moins 2 jours pour y arriver car elle est à plus de 120km d’où nous sommes. Nous allons donc essayer, d’aller le plus loin possible aujourd’hui. Etant donné que nous sommes au plus haut, nous devrions avoir pas mal de descentes. La matin nous avançons bien : 35 km en 2h. C’est super. Nous avons tout de même quelques montée pas faciles, mais nous avons envie d’avancer. 

A un moment, on voit un panneau de circulation avec une voiture en descente, cela nous indique qu’il y a une sacrée descente. L’occasion de battre un record de vitesse? Mais attention, car aujourd’hui, c’est la journée de la chute, en effet Céline a déjà fait tomber le compteur et 2 fois la caméra alors que nous roulions (Heureusement tout fonctionne encore, mais la caméra est abimée.)Une petite pièce de la sacoche est aussi partie sur la route… Bref, revenons à cette énorme descente. Notre précédent record était  de 67, 93 km/h, difficile à battre. Nous commençons à pédaler, mais elle est vraiment très raide, nous devons donc freiner durant cette longue descente et malgré ça, nous explosons le record! Vitesse atteinte : 72, 56km/h! Wahouuu…ça fait peur, on est méga concentré et on se dit que c’était : ouf! 

Mais l’histoire ne s’arrête pas là, plus tard dans l’après-midi, nous revoyons ce fameux panneau de circulation. Mais cette fois, pas question de battre un record, au-dessus de 72km/h, c’est pas possible. On ne pédale pas du tout, et Quent freine durant une grande partie de la descente, car Céline crie et demande de freiner. On a un signe pour freiner et un signe pour laisser aller, car avec la vitesse , on ne s’entend pas. La descente se termine, par une côte (évidemment sinon, ce n’est pas drôle ;)) Et là Céline crie : On a encore battu le record… vitesse atteinte : 77,33km/h! Wahouu… Maintenant, on arrête, plus question d’aller au delà ;)On rassure nos mamans :p Sur le temps du midi, par miracle, on a croisé un petit bled avec une grosse plaine de jeux, idéal pour manger et dégourdir les petites gambettes de Maïa et Soléa.

L’après-midi, ce n’est pas de tout repos, beaucoup de montées et de descentes. C’est un peu frustrant, car ce sont des routes de montagne, donc dans les montées, on n’avance pas et dans les descentes, on doit freiner à cause des virages et on doit pédaler sur la fin pour espérer grimper le plus possible dans la côte qui suit. Vers 16h, nous nous arrêtons quelques minutes sous un arbre, car il pleut trop. Heureusement la pluie se calme assez rapidement. On est de plus en plus fatigué, mais, il n’y a nul part où s’arrêter, pas de village, pas d’habitations, que des champs et des montagnes, ne parlons pas de camping…nous continuons donc. Nous croisons une école au milieu de nul part, on se dit que ce serait parfait pour s’arrêter mais il n’y a personne, donc nous ne dormirons pas là. . Sur le GSM de Céline on repère un peu plus loin enfin, une route qui sort de notre grosse route. Nous arrivons là et au début de la petite route, il y a une maison avec des enfants sur la terrasse. Nous nous arrêtons et demandons si nous pouvons planter notre tente dans un coin de leur jardin. La femme excepte, ouf. Le ciel se dégage de plus en plus. Nous avons vue sur les montagnes, c’est une fois de plus super beau. Maïa et Soléa jouent avec les enfants, sur le trampoline. Ils sont 4 enfants et la femme nous dit qu’elle en attend un 5ème. Trop chouette. Les 3 plus grands sont scolarisés dans l’école où nous nous étions arrêtés plus tôt (Ici l’école ne commence qu’à 5 ans). C’est une école avec une seule classe et ils ne sont que 12 en tout. C’est dingue, car l’école à l’air grande et les espaces extérieurs sont grands, il y a un terrain de foot, un terrain de basket, une grosse plaine de jeux, pour seulement 12 enfants, c’est génial. Ici toutes les écoles ont une infrastructure extérieure incroyable. Plaine de jeux dans chaque, parfois terrain de sport.

Nous faisons une petite ballade digestive jusqu’à la rivière un peu plus bas, puis nous nous couchons.

Aujourd’hui nous avons réalisé notre plus grande distance depuis que nous sommes en N-Z : 78km, alors nous avons bien mérité un gros dodo, non ?

 

3/12 : Quelque part——-> Whanganui (Côte Est)

Aujourd’hui, notre objectif est clair quitter les montagnes pour arriver à la mer à Whanganui pour être exact. Cela fait 4 jours de suite que nous pédalons avec une route parfois dangereuse, avec beaucoup de montées et perdue en pleine nature. Nous sommes musculairement fatigués, mais nous voulons absolument arrivés sur la côte. Dès les premiers coups de pédales, on sent que nos cuisses ont du mal et que nous manquons d’énergie. Nous n’avons pas beaucoup d’eau non plus, tout juste 3L et il fait chaud. Lors d’une grosse descente, on entend quelque chose tomber…Encore, ha non hein!! C’est l’une de nos bouteilles! Voilà, il ne nous reste plus qu’1L d’eau, il n’y a pas de village avant la côte et il nous devons faire encore plus de 40km. Ca va être dur. Nous avons pas mal de descentes et de grosses montées pour lesquelles on pousse…. Mais il y en a une qui a été vraiment plus dure que toutes les autres. Elle est à 18km de notre point de départ d’après l’application du GSM de  Céline et c’est une montée qui dure 4km! On l’attendait… On l’a eue! On a pédalé, on a poussé, on s’est arrêté plusieurs fois et les larmes ont coulé de fatigue sur les joues de Céline. Mais nous y sommes arrivés!!! Bravooooo les 8 gambettes!!!

Nous pensions faire un peu moins de 50km, finalement nous avons fait 58km, car le camping était de l’autre côté de la ville. Nous nous arrêtons dans le centre au point d’informations, il y a quelques activités de détente à faire avec les enfants, c’est chouette. Nous décidons de rester 2 nuits ici, car nous en avons besoin et on est en vacances, alors il faut aussi se poser avec les filles, elles en ont besoin! Nous avons du mal à trouver le camping et nous avons le droit à au moins 6 km de vent de face, mais finalement on trouve et on y sera certainement très bien.

 

4/12 Petite balade à Whanganui

 

Aujourd’hui, nous avons décidé de rester à Whanganui pour se remettre en forme, mais ce matin Soléa a décidé qu’on devait se lever à 7h… Merci petite beauté :)

On commence notre journée après un bon petit déjeuner, par aller jouer dans l’énorme plaine de jeux juste entre le camping et la plage. Elle est super grande, les filles s’éclatent et nous nous éclatons à les voir s’amuser comme ça. Après s’être amuser en pleine air, nous alors à la piscine. Elle est moins bien que ce qu’on pensait , mais l’eau est plutôt bonne et les filles adorent, et ça c’est quand même le principal. Une maman et son fils ado et aveugle, viennent nous voir à propos de notre vélo. Ils le trouve extra et la mère trouve que ce serait super si elle en avait un comme ça pour elle et son fils. Elle est même prête à nous l’acheter… Mais désolé, on en a encore besoin. Sur le chemin pour aller à la piscine Quent sent qu’il y a un truc bizarre au niveau de la roue arrière. Quand, on arrive à la piscine, il vérifie et en effet, le pneu commence à tirer la tronche. Le flan du pneu est fissurer. On se demande s’il faut le changer où si ça tiendra. Nous verrons ce que nous ferons ce soir. Après la piscine, nous allons au bord d’un petit lac pour pic-niquer. L’endroit est super, sauf que… « Oups, je crois que j’ai oublié le pain et les chips. ». Céline à oublié la moitié du camping. Pour info nous sommes à plus de 8 km du camping et pas question d’y retourner juste pour ça. Tant pis, on reprend le vélo pour aller à une super plaine de jeux qu’on avait repérer en arrivant ce hier et on achètera ce qu’il nous manque au passage.

Cette plaine de jeux est juste incroyable. Du jamais vu! Elle est immense , super bien entretenue et super ludique. Il y a un énorme dinosaure, on monte sur son dos par la queue et on descend un toboggan sur son coup, il y a une pieuvre géante à moitié enfoncée dans le sol, ses tentacules sortent du sol et là il y a toutes sortes de balançoire, etc… C’est le paradis pour des enfants où pour des parents qui comme nous des yeux d’enfants. Cette après-midi, il fait super chaud. Les filles ont casquettes sur la tête, crème solaire à gogo et elles jouent en maillot de bain. ça tombe bien, car il y a un espace avec des jets d’eau dans tous les sens. Nous avons passé toute l’après-midi là. Les filles ont été adorable, c’était super. Nous rentrons ensuite au camping pour faire à manger et réparer le pneu. Sur la route, un cycliste nous rattrape , tout en pédalant, on discute et il nous propose de venir dormir chez lui. Dommage que nous l’ayons pas croisé hier celui-là.

Une fois au camping, Céline prépare à manger pendant que Quent change le pneu. Heureusement qu’on trimballe depuis le début, 2 super pneus offerts par Mel et Loïc. Quent a bien pensé à vous en changeant cette roue. Merci les copains. Que le vélo est remis en état et que nous avons bien mangé. Au dodo, car demain notre objectif serait d’aller à Bulls (le nom de cette ville nous fait penser à nos amis avec qui nous avons fait nos études, bisous à eux).

 

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5/12 Whanganui——> Bulls

 Nous sommes début décembre mais ce matin, nous sommes réveillés par la chaleur dès 7h30… On a vraiment du mal à imaginer qu’il neige à Bruxelles.

Nous préparons toutes nos affaires et partons à notre aise à 10h.

Après une quinzaine de kilomètres, nous nous arrêtons sur la route juste devant une ferme pour boire un coup et là, l’agricultrice passe sur son quad. Elle s’arrête, vient nous voir, et nous propose de venir nous baigner dans sa piscine, car il fait vraiment trop chaud. C’est incroyable, cette hospitalité! Nous la remercions bien, mais nous voulons encore rouler un peu avant midi. Nous sommes sur une grosse route, et certains camions ou même voiture passent parfois très près de nous. Nous devons vraiment nous concentrer car avec leur vitesse les poids-lourds font une sorte d’appel d’air qui nous déstabilise.  La route et les paysages ne sont pas super, nous ne perdons donc pas de temps. Enfin, vers 15h nous arrivons à Bulls. Les femmes de l’office du tourisme sont vraiment super sympas. Elles nous indiquent le camping et nous conseillent pour la suite de notre trajet vers Wellington, de prendre un train de banlieue pour entrer dans la ville car il y a un passage où la route est trop dangereuse. Cela nous fait aussi penser que l’on doit commencer à contacter des Warmshower à Wellington. Céline envoie donc quelques demandes, espérons que nous aurons des réponses positives.

Nous nous rendons compte que nous approchons petit à petit de notre destination finale en Nouvelle-Zélande, ça fait bizarre. On est à la fois fiers (d’ avoir réussi), nostalgiques et excités (par la suite). Enfin pour le moment nous profitons de la petite piscine du camping pour se rafraichir un peu. Nous retournons ensuite dans le centre pour se faire un petit restaurant Indien qui ne payait pas de mine mais qui était tout bonnement DELICIEUX!

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6/12 Bulls——> Foxton Beach

 

Ce matin, pendant que Céline range toutes nos affaires dans les sacoches, Quent va avec les filles à la piscine. Comme l’eau était un peu froide, elles n’arrivaient pas à se mettre à l’eau, Quent s’improvisa prof d’aquagym, un bon moment père filles. A 10h, nous voilà de nouveau sur notre vélo. Aujourd’hui, deux possibilités s’offrent à nous:  soit prendre on prend la route principale , elle est directe, nous ne devrons alors faire qu’environ 40km, soit on prend des routes secondaires, moins fréquentées mais du coup ça nous rajoute 10km. comme la route de la veille n’avait pas été très agréable à cause des poids-lourds qui nous doublaient à toute vitesse, nous choisissons de prendre les routes secondaires. C’est tellement plus agréable de pédaler détendu!! Enfin détendu, c’est sans compter les filles qui ne cessent de se disputer aujourd’hui. On entend des « noooon nonne aïe, Soléa m’a tiré les cheveux, ouiinnnn » !! On doit s’arrêter souvent. Jusqu’au moment où on a pas d’autre choix que de les séparer. Maïa va sur les genoux de Céline pendant quelques kilomètres pour apaiser les tensions. Soléa fatiguée s’endort, Maïa retourne alors dans la remorque. On espère que ça va aller car on en a quand même encore pour plus de 6 mois… Il fait beau et chaud mais il y a du vent donc les conditions sont idéales. Le paysage est plus sec et moins verdoyant que dans le nord. On s’arrête le midi sous des pins pour le pique-nique, sans doute une mauvaise idée car Quent se met à éternuer, il a le nez qui coule et les yeux qui commencent à rougir, chatouiller… Sacrées allergies!!! On reprend la route en empruntant, pour les 10 derniers kilomètres, la Highway 1 pour arriver à Foxton. Mais sur cette route un peu plus stressante que la précédente, Soléa ne tient plus en place, nous devons de nouveau les séparer. Cette fois c’est Soléa qui sort de la remorque pour aller sur le dos de Quent dans le porte-bébé. Foxton est une toute petite ville avec un moulin, un café orange dont la gérante est hollandaise: Les Pays-Bas représente!! Dans le centre d’informations, il y a un coin bibliothèque, un coin jeux en bois pour enfants et même toute une exposition sur les Pays-Bas. Nous sommes le 6 décembre, c’est Saint-Nicolas. Et qui voit-on dans l’expo, Saint-Nicolas, ou du moins, sa mitre ainsi qu’une photo et des explications sur cette fête!! Incroyable on a trouvé Saint-Nicolas ici en N-Z le jour j! :) Il y a un endroit avec plein de vêtements traditionnels hollandais, des sabots, des jupes, … Alors on se déguise en nos voisins ;) :p Chouette petite halte. 

On va ensuite faire des courses avant de se rendre à Foxton beach à 5km de là vers un camping « top 10 ». Arrive en même temps que nous une famille hollandaise avec deux enfants; une petite fille de 4 ans et un petit garçon de 2 ans. Pendant que les parents installent tente et camping car, les enfants jouent ensemble à la plaine de jeux juste à côté de nos emplacements. Pendant que Cél prépare le repas à la cuisine, elle discute avec un papa d’une famille suédoise avec deux garçons de 3 et 6 ans qui voyagent pendant 3 mois en utilisant également les congés parentaux. Le bon plan ;) Il nous avait repéré au super marché et est impressionné par notre périple à vélo avec des enfants. Il fait pourtant 40km par jour pour aller-retour au boulot (contre 4km pour Quent). Après avoir mangé les burritos très spicy (oups j’ai mis tout le sachet d’épices :p), yaourt en dessert, brossage de dents, histoires et au dodo. Demain il faudra réparer une des roue de la remorque qui une fois au camping est devenue complètement plate.

 

7/12 Foxton Beach : 8 gambettes en claquette.

 

Aujourd’hui, c’est « beach day ». Nous nous levons calmement un peu avant 8h. Aujourd’hui, nous ne prendrons pas le vélo. Maïa commence sa journée par jouer encore un peu avec la petite fille d’à côté, qui partira vers 9h15. Il fait super beau, comme dit Maïa : « C’est bien parce qu’ aujourd’hui il n’y a pas de nuage du tout ». Nous profitons de cette journée sans vélo pour, d’un côté faire un peu de lessive et de l’autre réparer roue, caméra et lunettes de soleil. Quelle organisation matchiste…:p Et les filles elles jouent à la plaine de jeux qui est à 1m de notre tente.

Maintenant que tout cela est fait, nous pouvons partir tranquillement à la plage qui est à 1km et demi. Pour entrer sur la plage, nous passons par des dunes, Quent sent les odeurs de son enfance, lorsqu’il allait à la plage de La Roche avec sa soeur, son cousin et sa maman…On se croirait à Santec.

La plage est gigantesque et sur le sable blanc, il y a partout des morceaux de bois polis par la mer. Il y en a de vraiment toutes les tailles, il y a même des morceaux de troncs. Nous ne sommes pas les seuls sur cette grande plage. Il y a un grand soleil, mais on ne le sent pas vraiment car il y a un petit peu de vent… Aïe, ça c’est un coup à chopper des coups de soleil. On couvre bien les filles et on leur met un peu de crème solaire. Cé fabrique un petit tipi avec des branches et avec les essuies pour se mettre à l’abris du soleil. Nous passons plus de 4h sur la plage, on fait des châteaux de sables, on écrit dans le sable, on joue avec les morceaux de bois et Quent et Céline font une petite chorégraphie en dédicace à Laïtata et tata Vico. ;)

Nous passons une super après-midi, sans compter sur les promeneurs de chiens qui les laissent uriner tout près de nous et le passage régulier de voitures. Et oui, il y a un panneau à l’entrée de la plage qui indique que les voitures peuvent circuler sur cette plage à 10km/h, quand tu fais des châteaux de sables c’est un peu relou…

Nous rentrons ensuite au camping, pour jouer à la plaine de jeux, se doucher et préparer à manger.

Une fois tout cela fait, tout le monde dans la tente pour un petit dodo, car demain on reprend le vélo.

 

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8/12: Foxton Beach ——>Otaki

 

 Après s’être régalés avec des crêpes et des fraises, nous partons du camping vers 10h. Aujourd’hui, c’est à nouveau le long d’une route rapide que l’on roule. Rien de super beau et à certains endroits, plus de bas-côté pour rouler. On arrive après 2h à Levin, une ville assez importante où nous commandons des pizzas que nous allons manger dans un parc. S’en suit une petite séance de sport avec les filles. On croise un magasin de vélo et on rachète un pneu pour la remorque pour avoir de la réserve. Pour la suite de la route on a l’ option de prendre une plus petite route parallèle à la highway, ce que nous faisons. Nos muscles, déjà fatigués, en prennent un coup. On a presque plus d’énergie pour monter les quelques collines de cette route bien plus belle entre les montagnes. Evidemment on y arrive ;) Même pas une dispute entre les filles, c’est tellement plus agréble. Elles ont bien mérité la glace quand on arrive à Otaki. Courses et petite pause dans un parc le long de la route très fréquentée qui est bordée de commerces. Il y a un camping à moins de 5km, mais nous n’avons pas envie d’y aller. En mangeant, notre glace Céline repère une mère et 2 enfants jouant sur un petit tracteur à moteur au bout de leur jardin. Allez, elle se jette à l’eau et décide d’aller demander à cette femme si nous pouvons dormir dans leur jardin. La femme est hésitante, elle part demander à son père qui est le propriétaire des lieux. On peut, mais ils nous indiquent le bout de leur jardin, qui donne accès à un tout petit chemin/parking qui donne directement sur la grande route. ça à l’air bizarre et pas super safe. On décide alors d’aller faire un petit tour dans deux rues plus loin pour peut-être trouver mieux. Au pire, on dormira là. On se ballade, dans un quartier nettement plus chic et là, on voit une femme d’une soixantaine d’années qui jardine. On lui demande, si elle pense qu’on peu planter notre tente dans le terrain vague juste à côté de chez elle. Elle nous dit qu’elle ne sait pas. On s’apprête à partir, mais elle nous arrête en nous disant que si on voulait on pouvait planter notre tente sur sa pelouse. Parfait :)

Nous discutons un peu avec elle, au fur et à mesure un climat de confiance s’installe et elle nous propose de disposer de la salle de bain, des toilettes et du garage pour ranger le vélo pendant la nuit. Après avoir mangé, elle offre même une glace aux filles. On part ensuite se promener dans le quartier avant d’aller se coucher heureux d’avoir encore trouvé un bon endroit où dormir.

 

9/12 Otaki——> Wellington.

Ce matin, nous rangeons toutes nos affaires assez vite, ce qui fait que nous sommes sur la route avant 9h30. Nous roulons à une bonne vitesse. Aujourd’hui nous voulons rejoindre Wellington. Pour cela, nous voulons prendre un train de banlieue, car un passage de la route est dangereux. Nous nous arrêtons donc de pédaler à Paraparaumu pour prendre un train. Mais comme nous y sommes assez tôt, nous mangeons dans un parc.

Nous prenons ensuite le train et arrivons à Wellington en début d’après-midi. A peine sortis de la gare, nous comprenons pourquoi cette ville est surnommée «  Windy Wellington ». Ici, le vent souffle super fort, c’est impressionnant. Nous nous baladons le long de la mer, l’ambiance est très agréable et les gens ont l’air assez relaxes . Nous décidons vers 16h30 de prendre la direction de nos hôtes warmsowhers Eric et Charlotte. Sur la route, un type nous siffle de loin et semble nous demander de nous arrêter. On s’arrête le temps qu’il vienne vers nous. Il arrive et nous offre 4 places pour aller voir un spectacle de magie . Trop sympa le type. Il est 16h50 et le spectacle commence à 17h… Ok, si on veut y aller faut peut-être pas trop tarder. On se dépêche, on cherche, puis on trouve le lycée dans lequel à lieu le spectacle. Nous sommes impressionnés par la salle de spectacle du lycée , elle est vraiment énorme. Le spectacle est sympa, c’est de la magie à l’ancienne, avec l’assistante découpée dans une boîte, l’assistante que l’on fait disparaître… Mais, il faut avouer que c’est tout de même bluffant. C’est la dernière tournée de ce magicien des USA. A l’entracte, on décide de partir car la première partie a déjà duré 3/4 d’heure et que nous avons dit aux warmashowers que nous arrivions en fin d’après-midi. Nous trouvons très facilement leur maison. Il y a une petite cour pour mettre le vélo et la remorque, c’est parfait. Leur maison est super sympa tout comme eux. Ils sont occupés à cuisiner, ce soir ce sera hamburger au tofu et frites. Une amie française (Angélique), installée depuis 2 ans ici, nous rejoint . Nous passons une super soirée. Ils nous impressionnent, avant d’arriver il y a 1 an en Nouvelle-Zélande, ils ont voyagé pendant 2 ans en Europe, Asie et Australie. Ils ont parcouru 27 000 km, ça impose le respect. Maïa se sent très bien ici et passe de fou rire en fou rire avec sa nouvelle meilleure amie Angélique :)

 

10/12 : Wellington.

 

Aujourd’hui, nous ne pédalerons pas. Nous partons nous balader dans le centre de Wellington. Nous sommes dimanche et il y a un grand marché sur le bord de mer. Nous y passons et tous ces légumes nous donnent vraiment envie. Nous faisons donc nos petites courses pour le repas du soir. L’ambiance est très sympa comme souvent dans les marchés l’été. Ensuite nous mangeons sur le pousse, puis nous allons au musée « Te papa ». Ce musée est super impressionnant. C’est un musée gratuit, ce qui est bien car tu peux prendre ton temps pour le visiter en te disant que tu pourras revenir. 

Une expo légo vient de démarrer. A l’entrée, il y a donc une grande table représentant la carte de la Nouvelle-Zélande en légo. Des lego sont disponibles pour que les enfants (et les adultes) puissent faire leurs petites constructions. Les filles adorent :).

Nous commençons ensuite notre visite. C’est intéressant et il y a des parties très ludiques c’est vraiment bien fait. On n’a pas arrêté de se dire, « c’est trop bien, imagine, tu viens avec tes élèves… ». Et oui, même en vacances on pense à nos élèves.

En ce moment, il y a une exposition sur la première guerre mondiale, elle est super bien faite. Il y a des représentations de soldats de plus de 3m de haut avec tous les détails des poils, de la transpiration… C’est très réaliste.

Après avoir passé notre après midi là, nous rentrons pour cuisiner nos bons légumes. Nous couchons les filles avant que Charlotte et Eric nous rejoignent. Nous passerons ensuite la soirée à discuter. Encore une très chouette soirée.

 

 

11/12 : Wellington

 

Ce matin Céline prépare du pain perdu. Miam…un délice.

Notre mission d’aujourd’hui est d’aller à l’aéroport. Pour trois raisons; repérer le trajet qu’on devra faire pour y aller en fin de semaine, voir si notre vol est toujours d’actualité (étant donné les dernières actualités à Bali avec l’éruption du volcan) et voir les conditions pour mettre le vélo dans l’avion.

Nous suivons donc le chemin le plus cours pour s’y rendre sans regarder le dénivelé et nous savons désormais, que nous ne prendrons pas ce chemin jeudi. En effet, il a 2 énormes côtes, qu’on a réussi mais pas facilement sachant que nous n’avions pas les sacoches. Ensuite lors de la descente, on a pris un chemin sur lequel il fallait passer au dessus d’une barrière, donc sans sacoche, ça va, mais avec, impossible! La bonne nouvelle, c’est que l’aéroport n’est pas très loin et qu’il y a une piste cyclable pour y arriver. Nickel!

Les deux personnes à qui nous avons posé nos questions sont plutôt rassurantes, concernant le maintient du vol et le fait que qu’il ne devrait pas y avoir de problème pour mettre le vélo en soute. On doit juste le mettre dans un carton (qu’on devra fabriquer et apporter à l’aéroport, on ne sait pas encore comment), ça doit faire moins de 32 kg et on devra payer un supplément bagage, mais les deux n’ont pas indiqué le même prix. On verra bien. Notre vol est à 6h du matin, on va sûrement arriver là-bas le jeudi soir et dormir dans le terminal.

Nous avons ensuite quitté l’aéroport pour faire une balade le long de la côte . C’était vraiment beau et très agréable. D’un coté la colline avec des maisons (où tu te demandes comment les gens font pour rentrer chez eux), et de l’autre, la mer. Mais n’oublions pas, nous sommes à Wellington, il y a donc du vent. A certains moment nous étions sur la vitesse la plus petite sur du plat mais le vent soufflait tellement fort qu’on avançait à une vitesse de marche. C’était assez comique.

Il y a quelques plages le long de cette route. Nous nous sommes arrêtés à l’une d’elle pour se reposer et tremper les pieds.

Après cette petite pause nous retournons dans le centre et allons dans une rue piétonne fort sympathique. 

Nous rentons ensuite pour faire à manger . Avant de réserver nos billets d’avion pour le Sri Lanka. Puis c’est en compagnie d’Eric et Charlotte que nous finissons la soirée à parler voyage. Ca nous donne juste envie de reprendre le vélo pour de nouveau pédaler…

 

12/12 : Wellington.

Ce matin, nous réservons nos billets pour quitter le Sri Lanka direction Kuala Lampour (Malaisie)… Voilà, la suite du périple se définit petit à petit. Nous serons donc en Indonésie du 15 décembre au 9 janvier. Ensuite nous nous envolerons vers le Sri Lanka où nous retrouverons Papytoch et Nadou. Puis nous arriverons en Malaisie le 2 février. Trop bien! Le seul truc qui est stressant dans tout ça, c’est de prendre l’avion avec le vélo. Prendre un vélo en soute, c’est assez simple, mais  le tandem a des dimensions hors normes, il faudra donc trouver des cartons pour construire une boite assez solide pour supporter le voyage. Aïe,aïe,aïe… Dans quoi s’est-on embarqué…

L’objectif de la journée est assez simple profiter de la plage . Il n’y a pas beaucoup de vent, c’est donc nickel. 

La mer et la plage en pleine capitale, c’est génial. Tu vois des hommes en costume qui se promènent durant leur pose du midi, des écoliers en uniforme venir après l’école… 

Faire du vélo en ville, avec le soleil et sans sacoche c’est vraiment le pied. On se sent bien dans cette ville. Pour Céline, s’il y a une ville qu’on a visité en N-Z dans laquelle elle se sentirait bien vivre, c’est ici…

Le soir nous avons préparé des bouritos et un gâteau au chocolat pour l’anniversaire de Charlotte. Nous l’aidons ensuite à décorer son sapin avec les étoiles et les boules que nous lui avons fabriquées.